Le référencement est une spécialité encore mal connue dans le monde de l’Internet, en ce sens qu’elle fait intervenir de nombreuses connaissances techniques et rédactionnelles, et qu’encore très récemment, il n’existait aucune formation en la matière permettant de se spécialiser dans le cadre d’un cursus scolaire.
Si les deux premiers axes de travail pour obtenir l’indexation d’un site et faire évoluer et progresser son positionnement dans les moteurs de recherche sont eux connus et mis en pratique par la plupart des webmasters (à savoir l’optimisation technique des pages et le netlinking, ou création de liens référents), le troisième axe de travail est beaucoup moins usité : le rédactionnel.
Pourtant, ces trois axes sont indissociables pour un référencement de qualité, et plus encore, la qualité du rédactionnel va influencer de manière considérable le positionnement final des pages web !
INFORMATION IMPORTANTE
Cet article présente des conseils d’ordre général, applicables dans la grande majorité des cas. La rédaction web est aujourd’hui un véritable métier, qui demande une rigueur et des connaissances techniques réelles, notamment en matière d’étude des champs lexicaux.
7 conseils pour un contenu optimisé pour le référencement
Plutôt que de s’étaler sur le sujet, voici 5 points essentiels résumant ce qu’il faut faire pour optimiser son contenu pour le référencement :
- Une page pour un thème / un contenu / une intention de recherche : pour favoriser leur visibilité et éviter la concurrence interne au sein même du site (et éviter le duplicate content, ou contenu dupliqué), vous devez limiter chaque thème à une page unique, et gérer les contenus multilingues comme autant de pages différentes. En 2022, on travaille sur l’intention de recherche !
- Organiser les thématiques sous forme d’arborescences dans votre site : un sujet demandant de multiples articles devra être organisé sous la forme d’une arborescence de pages, les pages enfant allant plus dans le détail et sur des thématiques précises que les pages mères. Dans l’idéal, les liens internes de ces pages devront se cantonner aux pages parentes et éventuellement aux pages sœurs (de même niveau, dans la même branche) afin de former un « silo ».
- Qualité plutôt que quantité : plus votre contenu sera de qualité et plaira, plus vous obtiendrez de liens naturels (linkbaiting) de la part de vos visiteurs et moins vous aurez de travail à réaliser en matière de netlinking ! En la matière, l’orthographe et la grammaire revêtent une importance capitale.
- Du texte et des mots-clés : une page de site web normalement constituée se doit de contenir au moins 300 mots (ndlr : c’est un minimum, sur certaines thématiques on sera plus proche des 1500 mots pour faire face à la concurrence !), et la thématique de la page se doit d’être abordée dans le premier tiers afin d’être mise en exergue par les moteurs. Les mots-clés principaux de votre page devront avoir un IDM (Indice de Densité de Mot-clé) de 2 à 5% à minima pour bénéficier d’un « poids sémantique » suffisant dans votre page. Dans la mesure du possible, vous devrez décliner ces mots-clés (pluriels, féminins, synonymes, mots apparentés) afin d’étendre le champs lexical de la page et lui donner de l’importance.
- Des balises HTML « sémantiques » : utiliser une mise en gras sur un mot-clé (balise HTML STRONG) lui donnera un poids supplémentaire dans la page. Utiliser les expressions clé dans la balise META Title, dans les structures de titre HTML (balise H1 unique, balises H2, H3… qui devront suivre la hiérarchie du texte constituant la page) et dans les liens leur apportera un poids supplémentaire.
- Des balises META uniques : chaque page se devra d’avoir une balise META Title unique, ainsi qu’idéalement, une balise META Description unique elle aussi. La balise Title ayant une importance absolument capitale dans le classement de votre page, puisque c’est encore aujourd’hui, le critère de classement le plus important qui soit.
- Des liens référents en rapport avec votre page : qu’ils viennent d’autres sites ou qu’ils soient internes à votre site, les liens menant à votre page se devront d’utiliser des expressions clé en rapport avec son contenu (en ce qui concerne les liens internes). Évitez les Lire la suite ou En savoir plus, préférez les liens texte aux liens image et pensez toujours vos liens pour l’accessibilité (ndlr : accès des contenus web aux personnes déficientes visuelles) ; concernant les liens externes, l’utilisation d’ancres variées et n’incluant pas systématiquement d’expressions clé est très fortement conseillée, au risque de subir une pénalité.
Balise META Description et référencement
S’il a été prouvé maintes fois que la balise META Description n’a aucune influence sur le positionnement d’une page dans les résultats de recherche (en tout cas sur Google), il n’en est pas de même pour son intérêt pratique !
En effet, lorsque l’on effectue une recherche dans Google, très souvent c’est le contenu de cette balise qui est utilisée dans le « snippet » (texte d’accroche suivant le titre des pages figurant dans les résultats de recherche) et qui va donc influer directement le « taux de transformation » de votre page (taux de clics venant d’internautes qui auront choisi votre page plutôt que celle des autres !)
La description ne doit ni être trop courte, ni trop longue (la longueur idéale doit approcher les 160 caractères environ).
Plutôt que de longs discours, voici un petit exemple en image : sur quelle « accroche » cliqueriez-vous si vous recherchiez un fourneau MBM ?
Celle-ci ?

ou celle-ci ?

On imagine parfaitement l’impact en terme de clic (et donc de visiteur) sur la première de ces deux boutiques en ligne destinée aux professionnels des métiers de bouche… Un titre de page constitué d’une série inintelligible de mots-clés, une balise description également constituée d’une interminable liste de mots-clés et qui ne sera donc pas prise en compte par les moteurs puisque Google choisira un extrait de texte dans la page… fort peu adapté au contenu !
La seconde boutique utilise une description clairement destinée aux professionnels de la cuisine, en apportant en quelques mots les informations essentielles sur le produit tout en utilisant plusieurs termes du champs sémantique de l’expression recherchée : four, fourneau, gaz, MBM, plaque, feux… lui apportant d’autant plus de poids pour le positionnement !
Conclusion : une mise en pratique ?
L’avantage du rédactionnel et de l’ergonomie éditoriale de manière générale, est qu’elle peut très facilement se mettre en pratique sans modifications profondes ou coûteuses techniquement parlant sur les sites existants (ce qui n’est pas le cas d’une optimisation technique du code…), et surtout peut se faire de manière progressive et ciblée.
Mieux que cela, il est possible de mesurer l’impact réel des modifications apportées à l’aide de divers outils, et notamment de la Google Search Console (concernant la « qualité » des titres et descriptions de pages, qui ne doivent pas être dupliquées ni trop courtes) et des outils de mesure de positionnement qui vous permettront d’établir des ratios intéressants.
Enfin, je vous donne pour conclure le lien vers l’un des nombreux outils d’analyse de densité de mots-clés existant sur le web. Celui-ci a l’avantage d’être en français et d’aller à l’essentiel : Alyze, Analyseur de pages web 😉
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bravo pour cet article qui me rassure sur beaucoup de points importants pour ma boutique en ligne.
pour la description meta j’ai lu ailleurs des choses contradictoires : 255 caracteres maximum, 120 caracteres maximum, etc.
quelle est la bonne valeur ?
je connaissais pas Alize, un outils bien pratique à mettre dans les favoris car vraiment intéressant, gratuit et en français.merci.
Bonsoir Stef
Usuellement on parle d’environ 160 caractères pour la balise Description ; personnellement j’essaye toujours d’avoir une valeur comprise entre 100 caractères et 180 caractères (l’idéal étant effectivement de tourner autour de 150…)
Bonsoir
En lançant une recherche quelconque sur google on voit que les descriptions affichées sont tronquées si elles font plus de 160 caractères. Il y a des petits points affichées à la fin.
Je dirais donc qu’il vaut mieux rester sous les 160 caractères si on veut qu’elle soit affichée en entier.
C’est pas faux. Mais je ne me suis jamais trop arrêté à 10 caractères près, et n’en ai jamais éprouvé de difficultés particulières 😉
Google a d’ailleurs mené des tests de « longs snippets » en 2008, puis 2009 et encore l’an passé (suite à l’arrivée des rich snippets notamment)
De manière générale, se tenir autour de 140 caractères constitue une bonne solution pour éviter de dépasser le plafond fatidique des 160 (genre si on dépasse un peu)
Extra vos articles! Je sais que j’ai encore beaucoupede travail, mais j’avance pleinement dans l’amélioration de mon référencement naturel
Je connais mes erreurs mais j’ai peur de changer des rubriques car j’ai de bonnes positions sur les articles an question!
Merci je vais me concentrer sur toutes vos explications et y travailler fortement
Bonjour
Merci !
Attention toutefois, cet article, bien qu’encore d’actualité, mériterait d’être un poil corrigé car certains critères ont changé dans le temps 😉
Notamment le nombre de mots / page, qui doit être plus élevé que 100 petits mots (aujourd’hui on parle de 400 à 600 mots !!! Bon, difficile à mettre en application sur un site e-commerce avec 50000 références… Il faut donc prendre ces informations avec des pincettes !)
Pareillement, la notion de linkbuilding a fortement évolué depuis la date de rédaction de l’article. Aujourd’hui, la diversité des ancres de lien est de rigueur, et vous devez privilégier un profil « naturel » de liens vers votre site, et plus particulièrement vers les pages internes de votre site.
merci à vous